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unschooling au Lux

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19 janvier 2010

nouveau projet de lettre

Madame la Ministre,

L'art 3 du Code de l'Education Nationale autorise l'instruction à domicile. Ce droit nous intéresse et nous pourrions être amenés à l'exercer le moment venu pour notre fille Emilie aujourd'hui agée de 21 mois.

J'emploie ici le conditionnel car aucune décision n'est encore arrêtée. Cela dépendra aussi d'Emilie, de l'évolution de notre reflexion et de la loi luxembougeoise sur l'instruction en famille.

Ce qui nous péoccupe particulièrement c'est l'art. 82 du chapitre IX du Code de l'Education Nationale qui fait lui même référence à l'art. 23. En effet, nous parlons francais, allemand et anglais mais pas luxembourgeois. Dans ces conditions comment pourrions nous nous plier à la loi qui impose l'enseignement du luxembourgeois comme un des enseignements obligatoires dans le cadre de l'instruction en famille.

L'obligation d'enseigner en luxembourgeois nous apparaît d'autant plus étrange que le français et l'allemand font partie des langues officielles du Luxembourg.

Comment parler alors d'égalité de traitement entre les étrangers et les luxembourgeois de souche puisque la majorité des étrangers ne pratique pas ou peu le luxembourgeois.
Cela ne revient il pas à dire que l'école est obligatoire pour les étrangers ?

D'autre part l'obligation de suivre stricto sensus le programme de l'éducation nationale nous apparaît aussi comme une grave entorse aux libertés fondamentales. Dans ces conditions, ne peut on pas dire qu'il n'y a quasiment pas de liberté d'instruction au Luxembourg ?

Cette loi n'est elle pas retrograde et dépassée à notre époque ou les mots liberté et démocratie sont sur toutes les lèvres ?

Pourriez vous nous communiquer votre position sur ce sujet ?

Dans l'attente de votre réponse je vous prie  d'agréer, Madame la Ministre, l'expression de mes salutations distinguées.

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22 novembre 2009

Lettre à la ministre de l'éducation luxembourgeoise

Voilà le brouillon de la lettre que j'ai l'intention d'envoyer à la ministre :

Madame la Ministre,

L'art 3 du Code de l'Education Nationale autorise l'instruction à domicile. Ce droit nous intéresse et nous pourrions être amenés à l'exercer le moment venu pour notre fille Emilie aujourd'hui agée de 19 mois.

J'emploie ici le conditionnel car aucune décision n'est encore arrêtée. Cela dépendra aussi d'Emilie, de ce qu'elle en pensera au moment de ses 4 ans révolus, de l'évolution de notre reflexion et vraisemblablement d'un certain nombre d'autres facteurs dont j'ignore tout pour l'instant.

Quoiqu'il en soit nous souhaiterions connaître d'ores et déjà votre avis sur la question !

Existe t il, à votre connaissance, d'autres familles déscolarisantes au Luxembourg ?

Est il envisageable d'être mis en contact par votre intérmédiaire avec ces familles dans le but de partager nos idées et expériences ?

La question des contrôles posée au chapitre IX art.82 du Code de l'Education Nationale nous préoccupe !

Pourrions nous avoir des précisions sur ces contrôles (dates, fréquences, contenus,...) ?

La pratique du luxembourgeois nous apparaît particulièrement préoccupante. Est il possible d'y déroger ?

L'école nous fait peur. Pour reprendre une métaphore francaise à propos de l'Education Nationale, ce "mamouth" nous semble plus propice à écraser nos chères têtes blondes qu'à les instruire. Ceci étant dit, l'isolement des homeschooler nous effraie aussi quelque peu. Pour ces raisons et pour toutes celles citées ci dessus nous voulons approfondir notre reflexion et vous saurions gré de nous y aider.

Je vous prie  d'agréer, Madame la Ministre, l'expression de mes salutations distinguées.

Voilà.

Kat est toujours frileuse sur la question. Même si je suis déterminé je sais pertinemment que c'est elle qui a les rennes en  main. Si elle ne va pas dans mon sens même Dieu ne pourra rien pour moi. On en a un peu parlé avec laurent cet après midi. Il n'était pas de mon avis non plus, même si lui est partisant de ne mettre les enfants à l'école que quand ils en ont envie. Bref, affaire à suivre !

21 novembre 2009

l'accouchement vu par la kat

C'est moi la Kat en question dans médecins et médecine et je vais rajouter mon grain de sel. D'abord vive les yoga et l'hyperventilation qui m'ont permis de supporter les contractions toute cette nuit là en attendant le matin. J'aimerais préciser que la gyné qui me suivait ne m'a pas du tout encouragée à faire l'amniocentèse, au contraire. J'ai aussi souvent pensé à remercier l'anesthésiste qui au delà de son rôle a été une des rares personnes vraiment réconfortante et humaine cette nuit là dans la salle de travail. Certaines sages femmes nous ont bien soutenus pour l'allaitement par la suite aussi. L'hôpital ami des bébés c'est déjà mieux qu'un hôpital dont le personnel n'est pas formé à encourager l'allaitement et le maternage mais ca reste un hôpital. La sécurité sociale a mis les sages femmes qui faisaient accoucher à la maison au placard. D'une manière générale c'est assez dommage. Ce qui est fou quand on y pense c'est que ils ont fait la péridurale et là le bébé rentre en souffrance et a failli y rester alors que à la base c'était pour son bien. il y a toujours beaucoup de flou dans ce médical pour le patient. Emilie avait effectivement une "grosse" tête de 36,5 cm à la naissance et je n'ai pas eu le courage d'aller jusqu'au bout par la voie naturelle car j'avais peur de séquelles possibles avec l'utilisation de ventouses ou forceps qui semblaient inévitables. Ce que je ne comprends pas non plus c'est qu'on m'ait percé la poche d'eau alors que tout allait bien encore pour le bébé. Donc moralité c'est que l'hôpital a un emploi du temps programmé auquel il ne faut pas déroger.

20 novembre 2009

les médecins et la médecine

Crevé. Je suis fatigué. Je me lève à 5h30 ts les jours. Mais y a un truc qui me trotte dans la tête ca doit faire....pile 19 mois. Faut que je l'accouche c'est le cas de dire puisquíl s'agit de l'accouchement de la kat. Arf la médecine. Je m'en méfie depuis longtemps mais l'accouchement de katy ca a été l'apothéose. Déjà pendant la grossesse est venu rapidement la question de l'amniocentese. On sait qu'il y a risque de fausse couche avec cet examen. Comme katy avait 39 ans les toubibs poussent pour le faire. Katy était partante je crois. Je lui ai dit : crois tu qu'un enfant différent sera nécessairement plus malheureux ? es tu prêtes à tuer cet enfant si on te dit qu'il est par exemple trisomique ? bref. Des questions fondamentales qui ne sont pas du tout abordées par les médecins. Ces soit disant bienfaiteurs. Pis ca a continué avec le reste. La grossesse est médicalisée à mort. Le sexe de l'enfant est rapidement dévoilé. On voit le foetus dans ses moindres détails lors des examens. Toute l'intimité de cette grossesse est d'emblée, dès le début piétinée. Mais le pire est à venir....ne partez pas. La gynécologue qui suivait katy, et comme katy avit dépassé la date officielle d'accouchement d'une dizaine de jours commencait à montrer des signes d'impatience. Parcequ'il y a une date d'accouchement. On n'accouche plus quand c'est le moment de nos jours. On accouche quand c'est prévu. Bref, comme elle commencait à méchamment se gratter la tête la gonzesse elle a dit qu'il fallait d'un coup d'un seul faire une radio du bassin pour voir s'il n'était pas trop étroit. Verdict : trop étroit. Re verdict : césarienne. Katy en a pleuré. C'est la dernière chose qu'on voulait. On voulait accueillir notre fille. Et là, on nous envoyait à la boucherie. Quoi faire ? Ben elle y est allé. Mais c'est pas fini. Le dimanche après midi, en partant pour l'hopital ami des bébés (grande duchesse charlotte). Ami des bébés mon cul.... Les contractions commencent. On arrive à la clinique et là, qui nous accueille, la sage femme qui nous avait présenté le service quelques jours avant. Mais le jour et la nuit. Elle paraissait super gentille lors du petit meeting pour faire bonne figure et rassurer les futures mamans. Mais là pas du tout pareil. En un mot professionnelle quoi ! Kat lui dit qu'elle a des contractions. Elle mesure. Oui effectivement il y en a. Elle part téléphoner au gynéco de garde. Enfin on suppose parce que nous on ne sait pas ce qui se passe. On sait pertinemment qu'on nous mène en bâteau depuis un bon moment. Que cette histoire de bassin trop étroit c'est de la merde. Mais que faire. On est entre leur mains. Sans défense. La dessus elle revient avec des cachetons à prendre. A quoi il servent : mystère. Puis on est dirigé vers une chambre. Elle nous dit que si ca va pas on peut revenir. Commence une nuit d'horreur. Katy a des contractions toute la nuit. On reste dans notre chambre. Nous ce qu'on veut, ce que katy veut c'est accoucher le plus naturellement possible. Elle ne veut pas de péridurale. Elle veut accoucher dans la piscine. C'est pas pour aller se plaindre de sa douleur au milieu de la nuit. Mais ca, ca leur passe à 15 milles à toutes les blouses blanches. Qu'on veuille vivre un accouchement comme un beau moment. Le plus beau moment. Ca, il s'en cogne comme de l'an 40. Bref, à 8h on se dirige vers les salles d'accouchement. Katy, pliée en 2. Se passe encore au moins 1h ou 2 avant que madame la gynéco daigne venir. Et là, en voyant la situation que dit elle. Ben puisque l'accouchement à commencé on va le poursuivre normalement. Comme par miracle le bassin étroit à disparu. L'accouchement proprement dit commence. la question de la péridurale fait son retour. Kat ne peut quasi plus parler mais ils lui demandent ce qu'elle veut faire. Alors là chapeau. Moi j'en reviens toujours pas. Après tout ca la kat dit....vraiment dans un souffle...je voudrais accoucher dans la piscine. Ce qu'elle a toujours dit. Ils lui disent alors que ce n'est pas tres raisonnable. Qu'elle était prévue pour une césarienne et que au cas ou ca se passe pas bien ce serait mieux qu'il y ait une péridurale. La kat acquiesce. L'anésthésiste arrive et la pique. A partir de là les choses s'accélèrent. Les charcutières lui injectent vraisemblablement de l'ocytocine. Le bébé entre en souffrance. La décision de faire une césarienne suit. Il est question de faire une anesthésie générale. On va au bloc. Heureusement la péridurale est suffisante. Une vingtaine de minutes plus tard Emilie est née.

Ce qui suit une césarienne est très triste puisque le bébé est enlevé à sa mère pour être confié à un pédiatre. Ce n'est que 5 à 10 mn plus tard que je peux aller voir ma fille et la ramener à sa mère. Ce n'est que 1/2 heure plus tard qu'émilie est mise au sein. Quand on sait, comme nous, l'importance des premières minutes qui suivent un accouchement dans les liens qui se créent alors cela à de quoi nous rendrent bien tristre. Ca fait 19 mois que cet accouchement a eu lieu. C'est le plus grand moment de ma vie. Un moment d'une intensité très grande. Je sais quand même qu'il aurait dû être encore beaucoup plus grand si ils y avait eu plus de respect. Plus d'empathie. Plus d'humain. Car ou est l'humain dans ces usines que sont les hopitaux ? C'est tout le contaire. Honte à vous mesdames les sages femmes et mesdames les gynécologues !

19 novembre 2009

me suis encore énervé

Pffff....On a commencé à parlé de la déscolarisation d'émilie pendant le dîner et c'est partie en fight. Kat m'a dit qu'elle était ni pour ni contre la lettre que je m'appretais à envoyer à la ministre de l'éducation luxembourgeoise. Cette position du ni pour ni contre a le don de m'enerver. Elle est ce qu'il y a de pire pour moi dans la mesure ou elle ne permet aucune argumentation. Kat me dit qu'il lui faut du temps pour se renseigner sur le homeschooling. Je peux le comprendre. Je sais que pour moi tout dépendra de ce que veut faire émilie. C'est à elle de choisir. Dans la lettre que j'ai rédigé à la ministre j'ai écrit un truc du genre :

Le droit à l'instruction est un droit fondamental. Nous pensons qu'il revient à l'enfant la liberté d'excercer ce droit comme bon lui semble.

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